Bernard Bouyssou, représentant fièrement la quatrième génération, perpétue avec passion l'héritage viticole familial sous l'appellation « Château Armandière », en hommage à son grand-père Armand.

Son père, Pierre Bouyssou, a œuvré pendant 40 ans à l'expansion et à la modification des densités de plantation. Aujourd'hui, Bernard prend le relais avec détermination. Le domaine, désormais géré en lutte raisonnée, s'étend sur 25 hectares de vignes répartis sur 4 terroirs distincts, minutieusement répertoriés et géologiquement analysés à Cahors.

Chaque génération contribue à l'épanouissement de ce domaine familial, dont les origines remontent au XVIIe siècle, avec les fameuses gabares transportant le vin de Cahors à Bordeaux.

Située au lieu-dit « Port de l'Angle », d'où partaient les gabares, la propriété a favorisé le développement commercial de la famille Bouyssou, marquant le début d'une nouvelle ère... Une vie rythmée par les vignes le long d'une rivière.

Depuis des temps immémoriaux, après l'époque romaine et à proximité d'un oppidum gaulois (Luzech), la famille Bouyssou s'est enracinée. Depuis Jean Bouyssou (1754), ce vaste vignoble du Quercy, datant du IXe siècle, n'a cessé de s'étendre grâce à la volonté farouche des consuls de Luzech, de Cahors et de nos familles, pour atteindre 80 000 hectares au XVIe siècle.

L'économie florissante a atteint son apogée de 1750 à 1840. Cependant, le malheur est survenu de La Rochelle avec le Phylloxéra, un insecte dévastateur. De 1885 à 1897, il a réduit le vignoble cadurcien à néant. Autour de 1905, quelques irréductibles ont replanté le cépage « Auxerrois » ou « Cot Noir ». Cependant, leur volonté a été rapidement freinée par le début de la Première Guerre mondiale, où les hommes ont été mobilisés. À cette époque, à peine 2 500 hectares étaient plantés.

Les ressources humaines étant limitées et la Seconde Guerre mondiale arrivant rapidement, le vignoble a souffert. Il a fallu attendre Georges Pompidou (1911-1974), ancien président de la République, résidant à Cajarc sur les bords du Lot, pour obtenir en 1971 le classement de notre vignoble en AOC. Une reconnaissance tant attendue. Au cours des vingt années suivantes, les surfaces plantées ont doublé pour atteindre 5 000 hectares.

Aujourd'hui, le cépage Malbec connaît une renommée mondiale et les plantations s'étendent sur nos meilleurs terroirs pour sélectionner le « Vin Noir de Cahors » que le Château Armandière sait si bien mettre en avant à travers ses vins et tout son savoir faire faire.

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